Quel est l’impact réel du changement climatique sur la santé ?
Les chercheurs du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) ont publié un article sur ce thème (voir source), nous vous en proposons ici une synthèse.
Allergies, maladies infectieuses, cancers dela peau… Comment ces différentes pathologies
vont-elles évoluer avec le changement climatique ? Les réponses ne sont pas évidentes.
Des risques d’allergies accrus
Du fait de l’augmentation de l’ensoleillement et des températures, la production de pollens est plus importante : les pollens sont plus nombreux et les périodes de pollinisation allongées, contribuant ainsi à augmenter la période d’expositions aux pollens allergisants
La hausse des températures, notamment au printemps, devrait favoriser une croissance
et une floraison plus abondantes, ce qui signifie que davantage de pollen sera
produit.
vont-elles évoluer avec le changement climatique ? Les réponses ne sont pas évidentes.
Les risques microbiens
Une chose est sûre, en revanche : les cycles saisonniers que nous connaissons aujourd’hui
empêchent bon nombre de pathogènes de sévir dans la durée.
Mais la donne pourrait changer si le changement climatique signifiait des saisons
moins marquées en Europe.
Par exemple, la grippe hivernale ne survit pas à l’arrivée du printemps dans nos contrées, alors que le virus grippal est présent à longueur d’année dans les zones tropicales où les températures sont relativement constantes…»,
Autre variable à prendre en considération : l’humidité, favorable à de nombreux agents pathogènes. Ainsi, les champignons parasites des plantes ont besoin d’un taux d’humidité important pour se propager, et certains insectes vecteurs de maladies infectieuses, comme le moustique porteur du paludisme, demandent de six à neuf semaines de pluie pour que leurs larves éclosent.
Une chose est sûre, en revanche : les cycles saisonniers que nous connaissons aujourd’hui
empêchent bon nombre de pathogènes de sévir dans la durée.
Mais la donne pourrait changer si le changement climatique signifiait des saisons
moins marquées en Europe.
Par exemple, la grippe hivernale ne survit pas à l’arrivée du printemps dans nos contrées, alors que le virus grippal est présent à longueur d’année dans les zones tropicales où les températures sont relativement constantes…»,
Autre variable à prendre en considération : l’humidité, favorable à de nombreux agents pathogènes. Ainsi, les champignons parasites des plantes ont besoin d’un taux d’humidité important pour se propager, et certains insectes vecteurs de maladies infectieuses, comme le moustique porteur du paludisme, demandent de six à neuf semaines de pluie pour que leurs larves éclosent.
Des risques d’allergies accrus
Du fait de l’augmentation de l’ensoleillement et des températures, la production de pollens est plus importante : les pollens sont plus nombreux et les périodes de pollinisation allongées, contribuant ainsi à augmenter la période d’expositions aux pollens allergisants
La hausse des températures, notamment au printemps, devrait favoriser une croissance
et une floraison plus abondantes, ce qui signifie que davantage de pollen sera
produit.
L’épineuse question des UV
Avec le changement climatique, allons-nous être exposés à de plus grands risques de
coups de soleil (les érythèmes), coupables, on le sait, de favoriser les cancers de la peau ?
Aborder le rayonnement UV en termes de santé est toujours délicat : quand il diminue, c’est une bonne nouvelle pour les coups de soleil (et donc les cancers de la peau), mais une mauvaise nouvelle pour la synthétisation de notre vitamine D, indispensable
pour fixer le calcium sur les os…
Ainsi, s’il est avéré que les précipitations vont augmenter de manière globale avec le changement climatique, les scientifiques sont bien en peine de dire aujourd’hui comment la couverture nuageuse va évoluer dans tel ou tel endroit de la planète.
Même incertitude pour la quantité d’ozone qui sera effectivement présente dans les prochaines décennies.
Avec le changement climatique, allons-nous être exposés à de plus grands risques de
coups de soleil (les érythèmes), coupables, on le sait, de favoriser les cancers de la peau ?
Aborder le rayonnement UV en termes de santé est toujours délicat : quand il diminue, c’est une bonne nouvelle pour les coups de soleil (et donc les cancers de la peau), mais une mauvaise nouvelle pour la synthétisation de notre vitamine D, indispensable
pour fixer le calcium sur les os…
Ainsi, s’il est avéré que les précipitations vont augmenter de manière globale avec le changement climatique, les scientifiques sont bien en peine de dire aujourd’hui comment la couverture nuageuse va évoluer dans tel ou tel endroit de la planète.
Même incertitude pour la quantité d’ozone qui sera effectivement présente dans les prochaines décennies.